lundi 16 février 2009

Guadeloupe : l’effet Obama ?

On le vérifie un peu plus chaque jour, la crise « sociale » en Guadeloupe n’a pas que des motivations économiques et les revendications syndicales tournent chez certains à la revendication indépendantiste et à la vitupération raciale contre l’homme blanc esclavagiste.
Il n’est pas possible d’analyser ici les causes complètes de cette situation.
Sans doute n’est-il plus temps et est-il même actuellement impossible de rappeler aux gens de couleur de la Guadeloupe en état d'excitation que leurs ancêtres furent vendus par d’autres noirs et que l’esclavage a régné (et même règne encore dans certains pays) en Afrique plus longtemps que dans les Iles ; et de faire observer aux métis qu’après tout, certains eurent pour origine une rencontre d’esclavagiste et d’esclave ; et de leur faire observer encore que depuis longtemps la France a permis à nombre de noirs et de métis d’accéder à tous les postes de la politique, de l’administration, de l’université.
Mais avec l’obamamania frénétique de nos médias depuis des mois, l’idée n’a-t-elle pas été martelée qu’il faudrait, même chez nous en France métropolitaine, au nom de la diversité, en venir à l’obligation d’élire un non européen de souche à la l’Elysée.
Alors, à la Guadeloupe, dans une population majoritairement noire ou métis l’idée a cheminé et se traduit par la revendication raciale d’un pouvoir noir, donc de l’indépendance.
La tentation peut être grande pour certains de dire « après tout, s’ils la veulent qu’ils la prennent » ! Et d’ajouter : « on verra ce qu’ils en feront ».Considérant en effet ce que coûte la Guadeloupe au budget national, ce serait au moins l’occasion d’une économie pensent-ils.
Mais c’est là, dans notre contexte, une illusion. Il faudrait en effet, pour que cette indépendance nous soit bénéfique, un gouvernement qui oserait imposer demain aux guadeloupéens le choix d’opter pour une seule nationalité : la française ou la guadeloupéenne. On sait hélas, avec l’exemple de l’Algérie, qu’aucun gouvernement du système actuel, n’oserait procéder ainsi. Selon toutes probabilités, le flux migratoire de la Guadeloupe vers la France ne cesserait alors d’augmenter et avec lui l’accroissement encore des énormes coûts de l’immigration. Mais là n’est pas l’aspect essentiel de la question. Ce qui est en effet plus largement en cause est l’avenir de toutes les îles françaises dans tous les océans et avec elles celui de la France dans son ensemble. Or, il ne s’agit pas là d’une question que l’on peut traiter à la légère. Nous y reviendrons ultérieurement.

La peine de mort plutôt que la perpétuité ?

J’ai entendu s’exprimer ce jour sur France-Inter à 13h, la mère d’un des criminels évadés de la prison de Moulins-Yzeure, qui fut condamné pour l’ignoble assassinat d’un de ses otages.
Elle développait combien la condamnation à la détention à perpétuité est une chose inhumaine. Certes, madame. Mais alors ? Quel châtiment infliger à ceux qui tuent des innocents, à ceux qui, avec une barbarie sans limite, sont capables de torturer des heures durant une petite fille comme Jeanne-Marie Kegelin ? Le châtiment le plus humain et même le plus chrétien comme l’a développé le Père Bruckberger, cet immense écrivain qui savait de quoi il parlait, n’est-il pas la peine de mort ?