jeudi 15 janvier 2009

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique:


La réalité de la politique de Nicolas Sarkozy en 6 points.
Au mieux : des mesures de faire-semblant ; sur l’essentiel : le totalitarisme idéologique du nihilisme contemporain.


1) Nicolas Sarkozy prétend améliorer l’école. Il se garde bien de remettre en cause la perversion des vieilles pédagogies dites modernes, lecture globale et autres, par lesquelles on empêche ou on freine chez les enfants l’acquisition du langage structuré, l’apprentissage de la logique, les progrès de l’intelligence conceptuelle.
En aucun cas, ni lui-même, ni son ministre Darcos, ne remettent en cause le système pédagogique de gauche d’écrasement des intelligences, particulièrement criminel pour les enfants des milieux défavorisés.
· Avec la Halde et ses mesures d’éradication de toute transmission de l’identité civilisationnelle de notre pays, ils favorisent en fait d’autres sentiments d’appartenance communautaire destructeurs de la cohésion française.
· Avec la même Halde, ils favorisent le prosélytisme et la banalisation homosexuelle. Ils instaurent une inversion radicale des dix commandements de Dieu et de la morale judéo-chrétienne qui en découle.

2) Nicolas Sarkozy prétend améliorer la télévision mais aussi les rapports sociaux. Il se garde bien de considérer le fait massif, fréquent de la diffusion pour tous, aux heures de plus grande assistance, des spectacles les plus violents, les plus ignobles, les plus méprisants pour la sensibilité des enfants et des jeunes, les plus incitatifs du dédain de la dignité humaine en général et de celle de la femme en particulier. Cette barbarie médiatique est le plus sûr ingrédient du développement de la barbarie antisociale et de toutes les délinquances.

3) Nicolas Sarkozy prétend améliorer la justice. Il se garde de remettre en question le carcan idéologique gauchiste de l’Ecole Nationale de la Magistrature ou le réseau des complicités maçonniques qui établissent des connivences et des dépendances plus pernicieuses, car très dissimulées, que de claires orientations du Pouvoir sur l’exercice de la justice en vue du bien commun.

4) Nicolas Sarkozy prétend combattre le terrorisme islamiste en Afghanistan. Mais faute de culture et de réflexion il patauge complètement dans l’incohérence de ses discours sur l’islam, dans le galimatias de ses considérations sur l’antisémitisme ou l’islamophobie. Avec presque toute la classe politique, sans oublier l’extrême indigence d’intelligence et de courage de trop de religieux chrétiens, il porte la responsabilité de l’implantation en profondeur de l’islamisme dans des populations qu’on maintient, faute d’une éducation véritablement nationale, dans des références civilisationnelles et des mœurs sociales qui ne sont pas celles de l’identité séculaire de la France.

5) Nicolas Sarkozy ne fait un travail ni de modernisation, ni de libération. Il n’a remis en cause ni l’étouffement bureaucratique, ni l’écrasement des mammouths syndicaux dont il a au contraire renforcé les féodalités.
En revanche, toute son action est en cohérence avec l’individualisme nihiliste qui constitue son fond idéologique. Il est de fait profondément hostile aux bienfaits de l’enracinement admirablement défendus par la grande philosophe Simone Weil. Il préfère l’idéologie du déracinement et de la culture de mort de Simone Veil.

6) Extérieurement Nicolas Sarkozy se félicite sans doute d’avoir été au profit d’Israël un acteur décisif de la non-entrée en guerre du Hezbollah chiite libanais au secours du Hamas sunnite. Il semble qu’il ait mené le marché entre Israël et la Syrie. Au prix du retour total de son contrôle de fait sur le Liban, celle-ci a muselé le Hezbollah. Mais comment attendrait-on de Nicolas Sarkozy qu’il ait le souci de l’indépendance du Liban alors qu’il ne veut pas celle de la France ?