samedi 22 décembre 2007

Revenons sur les sarkophages

Moi qui ne connaîs rien au monde du show-biz et à la ménagerie fellinienne autour de Bernard-Henri Levy, je prends connaissance chez mon coiffeur des pages d’un hebdomadaire consacré au remplacement de Cécilia par Carla.
Psycho-morphologiquement, Carla est très proche de Cécilia. Je crois comprendre en quoi, avec un certain côté à la fois luxurieux et mystérieux, elles exercent une fascination sur Nicolas Sarkozy qui aime le risque, le défi et l’instabilité. Elles sont donc bien toutes deux de parfaites sarkophages. J’entend par là qu’il y a dans leur liaison avec Nicolas une sorte de phénomène très compréhensible d’engloutissement réciproque, passionné, mais avec une grande part de trouble chez ces adeptes du docteur Freud.
Mais ce type d’amour incandescent ne peut durer sans véritable communion intellectuelle et morale et je doute que ce soit le cas. Lorsque Carla et Nicolas se déchireront, ils auront assurément la sagesse d’utiliser leur séparation très médiatisée pour faire oublier quelque émeute regrettable ou quelque visite au déroulement fâcheux. Cela dit, tant qu’on leur raconte la vie de la belle, riche et donc très gauchiste Carla Bruni, les Français laissent Sarkozy les trahir sur la Turquie.