mardi 6 novembre 2007

Appel pour la contestation internationale des Jeux Olympiques à Pékin

Après la célébration des Jeux Olympiques à Moscou en 1980 dans l’URSS de Lénine, Trotsky et Staline qui instaurèrent en 1917 le plus grand système d’extermination jamais conçu et futur modèle du nazisme, leur organisation à Pékin en 2008 relève du même mépris pour les victimes par dizaines de millions, de 1949 à nos jours, de l’enfer rouge chinois.
L’organisation des Jeux Olympiques à Moscou ne fut pour rien dans l’effondrement et la mutation du régime soviétique. Bien au contraire, ils constituèrent comme ceux de Berlin en 1936 une arme de propagande et une source de devises pour le régime qui était certes affaibli en profondeur par son total échec économique et social.
Leur contestation fut en revanche très bénéfique pour les résistants de la liberté. Il doit en être de même pour la Chine.
Le bilan de la terreur communiste dans ce pays établi irréfutablement par le fondamental Livre noir du communisme, va encore au-delà de l’extermination soviétique. La barbarie du communisme chinois conjugua toutes les formes de sévices, de tortures, d’exécutions, d’exterminations. Les milliards de personnes qui sont nées et mortes en Chine sous le maoïsme ont subi le plus gigantesque esclavage jamais réalisé par la perversion diabolique de l’homme. Ce système d’anéantissement fut le modèle de tous les régimes d’Indochine, de Corée du Nord et notamment du génocide cambodgien.
Mais c’est une immense foule de plusieurs dizaines de millions sous Mao Ze Dong qui fut mise à mort, sans interruption, avec toutes les variables de la cruauté et des pics d’abomination comme ceux de la révolution culturelle. L’horreur - tant s’en faut - n’a pas disparu avec Mao Ze Dong toujours célébré et vénéré par le régime chinois comme le grand prophète de notre époque. Bien au contraire, le laogaï, l’immense système des milliers de camps de travail et prisons-usines pour fabriquer des produits au coût de main d’oeuvre dérisoire n’a cessé de se développer favorisant une exportation à bas prix.
La Chine communiste plus que jamais interdit les libertés religieuses et nationales. Les catholiques fidèles à Rome y sont traqués, condamnés, voués à la mort lente, comme souvent leurs prêtres et évêques héroïques.
Enfin le génocide culturel et religieux se poursuit toujours au Tibet après les massacres génocidaires qui firent périr au siècle dernier le quart de la population. Le Dalaï-Lama déclare : « Les Tibétains n’ont pas été seulement fusillés, mais battu à mort, crucifiés, brûlés vifs, noyés, mutilés, affamés, étranglés, pendus, ébouillantés, enterrés vivants, écartelés ou décapités ».
L’abomination communiste en Chine ne relève hélas pas du passé. Le laogaï continue. Le Tibet a perdu son identité. Le peuple chinois dans son immense majorité demeure esclave et miséreux, voué aux décisions les plus démentes d’une planification humainement et écologiquement désastreuse. Ainsi, les conséquences de la folie du barrage des Trois Gorges sur le Yangtsé sont incalculables.
Les choses à exiger du régime chinois pour le bien de son peuple sont donc l’abandon de l’idéologie et du culte maoïste, la reconnaissance de la monstruosité du passé communiste, la repentance officielle des crimes du parti, la liberté politique, la liberté religieuse, la liberté pour le Tibet.
Dès maintenant, rejoignez le comité pour dire non aux Jeux Olympiques au pays du laogaï !

Bernard Antony


N. B. : Le présent appel en cours de signature par plusieurs personnalités de différentes nationalités fait l’objet d’une diffusion massive et d’une pétition de soutien à faire signer.