lundi 5 septembre 2011


  • Juifs et communistes.
Une de mes grandes lectures de mon mois d’août a été le « Staline, La cour du tsar rouge »de Simon Sebag Montefiore (collection Tempuis – Ed. Perrin) édité en France en 2010 et enfin répandu en librairie. Sur la monstruosité de l’abomination de l’exterminationnisme, et de l’œuvre infernale de Staline en particulier, nous avons certes une ample production historique depuis le célèbre ouvrage de Kravchenko (« J’ai choisi la liberté ») jusqu’au « Livre noir » en passant par « La grande terreur » de Conquest (qui a conseillé Montefiore) et l’œuvre immense de Soljenitsyne.

Mais cet historien britannique (né en 1965) a fourni avec La cour du tsar rouge un travail méticuleux dans la description d’une fresque d’horreur et de perversion inégalée dans le temps et dans l’espace.

On peut en contester le bien-fondé du titre. Seules en effet les cruautés d’Yvan le Terrible peuvent être comparées à celles de Staline. Mais quelles qu’en furent les atrocités, elles ne furent pas quantitativement le centième du système lénino-stalinien des massacres et famines exterminatrices, des camps d’extermination, des tortures et exécutions ininterrompues dans les abattoirs humains de la célèbre Loubianka où, en ce seul lieu, plus de cinq millions d’hommes et de femmes furent, après des tortures plus ou moins raffinées selon leur importance, exécutés d’une balle dans la nuque.

Le chiffre est celui que reconnaît aujourd’hui le gouvernement russe.

Mais l’originalité du travail de S. S. Montefiore est de nous décrire la cour véritablement démoniaque des monstres s’empressant à obéir, à devancer tous les désirs de leur Dieu Staline plus assoiffé de sang que tous les Baal-Moloch de Phénicie et de Carthage, que toutes les idoles affreuses des Aztèques et des Mayas. C’était bien pire que cela, car sans l’excuse des superstitions et frayeurs de l’antique humanité.

Sous Lénine, Staline, Mao et les autres, les torrents de sang et de larmes était présentés comme la condition de l’éclosion radieuse du paradis communiste.

L’originalité de Staline par rapport à Hitler, c’est qu’il n’extermine pas principalement des ennemis politiques et une race qu’il abhorre. Staline a fait certes éliminer avec ses famines autant sinon plus de « koulaks » qu’Hitler de juifs.

Mais il ne s’est pas contenté de mettre en œuvre la haine marxiste contre les paysans et bien sûr contre les bourgeois ou toutes les couches de population suspectes de pouvoir freiner l’instauration de son meilleur des mondes. Il a été aussi le plus grand tueur de communistes. Selon un processus déjà observable sous notre Révolution, les exterminateurs staliniens n’ont cessé de s’exterminer entre eux, à la plus grande satisfaction du satan du Kremlin.

Montefiore nous les peint dans leur compagnonnage, leurs amitiés, leurs amours, leurs perversions, leurs orgies. Du jour au lendemain, d’une heure à l’autre, le bourreau de l’instant d’avant devient le torturé de l’instant d’après, et torturé par son ami de la veille.

Staline est un gros félin, monstrueux, rusé, jouisseur de la mort, qui joue non pas avec des souris entre ses pattes avant de les achever mais avec ses propres créatures aussi perverses que lui et qui ne pensent qu’à s’éliminer, par ambition ou le plus souvent parce qu’il n’y a pas le choix, pour survivre : tuer ou être tué, torturer ou être torturé.

Les monstres, les serpents de Staline se pourlèchent des quotas d’arrestations de « traîtres » à mener, d’exécutions à perpétrer. Par vagues de centaines de milliers, et des bilans par millions. Mais entre eux aussi, tout autant, la frénésie de l’élimination. Un exemple : entre le XV° congrès du PC en 1927 et le XVII° en 1934, 1108 délégués sur 1966 ont été éliminés.  
Dans ce laboratoire de l’enfer qu’est le PC de l’URSS émergent les grands démons : Kaganovitch, Kirov, Yagoda, Ejov, Lakoba, Beria, Meklis, les frères Ordjonikidze. Ejov exécute Yakoda, Beria empoisonne Lakoba et torture enfin personnellement, à la Loubianka, son si cher Ejov…

On peut lire comment Youri Piatakov propose pour prouver sa bonne foi bolchévique d’être autorisé à exécuter tous les condamnés à mort, y compris sa femme, lors d’un des innombrables procès d’une vague à éliminer. Cela ne sauvera pas l’infâme Piatakov.

Ailleurs, on lit encore comment des pères accusent leurs enfants et des enfants leurs pères. Le 5 juillet 1937, 18000 épouses sont raflées, et 25000 enfants et le 15 août suivant tombe le décret que « les enfants socialement dangereux âgés de 3 à 15 ans pourront être emprisonnés en fonction de leur dangerosité »…

Mais il faut aller au texte ! Simon Sebag Montefiore est juif. Il fait partie de ces juifs qui ont pour honneur de ne pas taire l’immense responsabilité de tant de juifs dans l’abomination communiste et pour lesquels s’impose l’expression d’une repentance solennelle et d’un grand tribunal de l’histoire tel que je l’ai pour ma part sans cesse réclamé, notamment lors du « procès Boudarel » le 9 novembre 1997.


Le cas Alexandre Adler : une perle de presse, un incroyable aveu.

Dans le Figaro du samedi 20, l’orgueilleux oracle de la géopolitique, l’ancien stalinien Alexandre Adler écrit ces lignes qui méritent méditation : « Déjà en 1967, la rupture totale avec Israël, prônée depuis son fief indépendant de Belgrade par un Tito déjà gâteux qui allait définitivement précipiter la Yougoslavie vers un drame qui sera tout de même épargné à l’Union soviétique, représentait aussi un coup irréparable pour le système communiste dans son ensemble, qui avait tant reposé sur d’indomptables énergies juives pour assurer encore ce qui lui restait de prestige dans le monde. »

On ne peut mieux affirmer, mais sans aucune esquisse de repentance, la vérité d’une massive participation juive à l’abomination communiste ! Adler énonce peut-être exagérément une part de la vérité mais n’a pas ici les accents de la tante de son épouse Blandine, la très grande journaliste Annie Kriegel qui fut, après avoir été une fieffée stalinienne, une grande anti-communiste.

Mais quand je pense que moi, pour avoir rappelé l’élémentaire vérité de la participation juive au communisme, je fus jadis, en 1983, inculpé, injurié, diffamé, mes propos ayant été totalement déformés dans « Le Monde » par un spadassin de la plume, qui allait devenir célèbre, un dénommé… Edwy Plenel.

À la suite de quoi je perdis mon emploi et je dus lutter avec mon ami, mon frère de combat, l’immense avocat Georges-Paul Wagner, contre de multiples diffamations (dont celle d’une certaine Anne Sinclair, à l’époque épouse… Levaï).

Toujours victorieusement, tant la mauvaise foi de Plenel et de sa cohorte médiatique était manifeste. Je parlerai un peu de cela sur Radio-Courtoisie ce mercredi.