lundi 30 mai 2011

L’insupportable arrogance du Grand Orient contre l’Église catholique.

Usant du vocabulaire jacobin et laïcard le plus éculé, le Grand Orient de France a lancé ses invectives contre Monseigneur Vingt-Trois traité notamment « d’obscurantiste » pour avoir exprimé avec raison combien le nouveau projet de loi sur la bioéthique pouvait entraîner, s’il était adopté, un « recul de civilisation ».
Avec ce projet eugéniste la loi française ferait en effet encore un pas dans l’établissement institutionnel de la culture de mort, dont les étapes principales sont celles de l’IVG légalisée, banalisée et systématisée, de la destruction par l’idéologie dite du « genre sexuel » de l‘ordre naturel de la famille fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme dans le couple humain et encore la légalisation de l’euthanasie.
L’établissement d’un eugénisme d’État rejoint en effet les formes historiques anticipatrices de la barbarie moderne, de Sparte jusqu’au communisme et au nazisme et que parachèverait « le meilleur des mondes ».
Le communiqué du Grand Orient est une fois encore l’expression de l’idéologie ésotérique qui en sous-tend le totalitarisme, c’est celle selon laquelle l’homme est censé n’exister que par la décision de la collectivité.
Sans crainte de la plus cynique contradiction le Grand Orient évoquant « le grand débat, qui intéresse le pays tout entier » affirme que « l’État est chez lui » et que l’Église doit rester chez elle. C’est le raisonnement par excellence des grands génocideurs jacobins, jeunes-turcs, communistes et nazis.
Le Grand Orient, quand il le faut, sait ainsi sortir de sa politique « patte blanche », de son hypocrite habituel ronronnement soi-disant humaniste.
On mesure combien il est odieux que certains clercs se pressent dans ses « tenues blanches » voire ses ateliers et qu’on le reçoive et l’exalte dans des soirées de connivence idéologique comme à l’Institut catholique de Toulouse le mardi 8 février dernier.
L’État français ne doit pas être la propriété du Grand Orient. Plus que jamais s’impose la séparation de l’État et de l’église maçonnique.