mercredi 20 avril 2011

Le jugement d'Avignon : impressions

Le communiqué de l'AGRIF ci-dessous reprend les grandes lignes de l’audience et des arguments qui ont conduit au rejet de la requête de l’AGRIF.
Que de beau monde ce matin dans la salle d’audience du Palais de justice d’Avignon…
Outre le directeur de la Collection Lambert, il y avait là un ancien vice-Président communiste de la Région PACA, l’actuel vice-Président, communiste lui-aussi, chargé des affaires culturelles au Conseil général de Vaucluse. Il ne manquait qu’un représentant de la Ville d’Avignon et la liste des généreux mécènes, qui tiennent à bout de bras la Collection Lambert avec un million d’euros annuel pris dans la poche du contribuable, aurait été complète.
Lorsque Me de Lépinau fait remarquer à madame l’avocat de la partie adverse qu’elle se trompe en affirmant qu’il n’a pas parlé de Bernard Antony dans sa plaidoirie, celle-ci reconnaît son erreur et lâche un tonitruant « je vous absous » qui faire ricaner grassement les disciples de Serrano.
Dehors, une cinquantaine de soutiens du musée d’art contemporain avignonnais font le pied de grue, tenus à bonnes distances par un cordon de police : banderoles et autocollants de la CGT, drapeau des anarchistes du CNT… le public habituel de l’extrême-gauche est venu soutenir les bobos millionnaires des réseaux friqués de l’art contemporain. Comprenne qui pourra ! Il doit bien rigoler, depuis son siège new-yorkais, le richissime Yvon Lambert, de les voir parader pour ses intérêts si peu philanthropiques, ces prolos d’opérettes, instituteurs en congés, fonctionnaires en crédit d’heures syndicales, squatteurs anti-système appointés à la CAF et matriculés au RSA… Il ne manquait plus que ce  vieux tordu de Mgr Rouet, avec ses pantalons trop courts et sa cravate mal nouée...

Yann Baly