mardi 5 mai 2009

La décommunisation n’a pas eu lieu.

Des quotidiens consacrent aujourd’hui leurs « unes » et des pleines pages intérieures au retour en force de l’extrême-gauche marxiste-léniniste : dans la vie politique avec le trotskyste Besancenot et les néo-staliniens avec Melenchon ; dans les universités bloquées par quelques centaines d’apprentis « gardes rouges » déjà experts en manipulations d’assemblées. Et en Chine, l’œuvre et « la pensée » du président Mao-Zin-Zin, le plus grand exterminateur de l’histoire, connaitraient un regain de popularité dans la nomenklatura.
En Russie cependant, on n’a toujours pas enlevé de la Place Rouge (toujours) la charogne de Lénine.
Il est vrai que c’est l’inénarrable écrivain Valéry Giscard d’Estaing (118 fois le mot "pluralisme" dans son petit bouquin sur la démocratie française) qui saluait en Mao un « phare de la pensée universelle » (sic) et que Nicolas Sarkozy a mis comme seul modèle officiel d’héroïsme pour nos écoles le communiste Guy Mocquet.
Enfin comment ne pas noter toujours la présence active dans nos médias des réseaux communistes des diverses obédiences.
On a été ainsi soumis à un incroyable flot de désinformation dans la célébration de la « retirada » à savoir la fuite des Espagnols rouges en France en 1939 après la victoire des forces anticommunistes avec le général Franco. J’ai répliqué à cela dans ma dernière émission de Radio Courtoisie (1) et j’y reviendrai peut-être dans la prochaine (mercredi 20 mai).
Outre celle des fils des « rouges » de la guerre d’Espagne, notons encore ici la présence dans l’ultra gauche médiatique et universitaire de ceux que Annie Kriegel, la grande journaliste du Figaro et de la presse juive, appelait « les enfants du Yiddishland révolutionnaire » en constatant que trop de petits enfants israélites retombaient dans les terribles erreurs de leurs aînés. (Voir mon livre « Histoire des juifs »)
Comme on le voit, tous les juifs français ne sont pas des nationalistes sionistes et ne sont pas sur la ligne d’Avigdor Liebermann, l’inquiétant ministre des affaires étrangères d’extrême-droite de l’Etat d’Israël que reçoit aujourd’hui Bernard Kouchner, l’ancien maoïste.

(1) Il y a eu encore un superbe illettré antisémite pour s’indigner de ce que Cécile Montmirail ait cité l’émouvant témoignage de Simone Weil sur l’horreur des abominations perpétrées dans le camp des rouges pendant la guerre d’Espagne.
J’ai pour ma part une très grande admiration pour la personne et la pensée de Simone Weil, passée de l’ultra-gauche à la défense des valeurs de « l’enracinement » (titre de l’un de ses livres) et à la mystique de « la pesanteur et la grâce », titre encore des magnifiques pensées recueillies par Gustave Thibon et publiées en 1947.
Hélas, ce n’est pas Simone Weil, morte en 1943, qui est entrée à l’Académie Française mais une certaine Simone Veil aussi indigente dans l’usage de la langue française et dans l’originalité de la pensée que son collègue dans cette assemblée : Giscard d’Estaing.
Au train où vont les élections dans cette institution on finira par y recevoir madame Rachida Dati, célèbre pour sa maîtrise de la langue de Stendhal. Et pourquoi pas un jour, un Jacques Chirac à l’éloquence incomparable dans la maîtrise du rythme inspiration-expiration ?

Agrif : Affaire de l’agression raciste antifrançaise des passagers du train Nice-Lyon dans la nuit du 31 décembre 2005

On pourra écouter demain sur R.M.C., dans le podcast de l’émission « Bourdin and co » de Jean-Jacques Bourdin, entre 10h et 11h, la retransmission des propos percutants de Maître de Lépineau expliquant l’action de l’Agrif dans cette affaire où la violence des agressions fut accompagnée par les injures à l’appartenance française des victimes.