
Il vient donc de déclarer que Barak Obama était son « copain », tout comme Angela (Merkel) est sa « copine ».
Cela n’a bien sûr rien à voir avec la république « des copains et des coquins » c’est-à-dire celle des « Frères » que dénonçait jadis la presse antimaçonnique.
Et le temps des copains, cher à Jules Romain, n’est-ce pas tout de même mieux que le temps des camarades bolchéviques de sinistre mémoire ?
Finalement, un monde dirigé par des copains, ne voilà-t-il pas un bel idéal, n’en déplaise aux vieux dinosaures de la diplomatie compassée ?
Reste à convaincre de cela les Russes et les Chinois, les Iraniens et quelques autres encore. Mais ne désespérons pas ! Et que vienne bientôt l’ouverture des sessions de l’ONU sur l’air de « C’est ma première surprise-party » dont toute l’assemblée des copains battra des mains avant d’entonner l’hymne d’Enrico Macias « enfants de tous pays et de toutes couleurs ».
Comme l’éléphant d’Alexandre Vialatte, Nicolas Sarkozy est décidément inénarrable et voilà pourquoi Allah est grand.