lundi 7 mai 2007

Tirera-t-on dans la droite nationale les leçons de l’échec ?

Je ne me réjouis pas de l’élection de Nicolas Sarkozy mais de l’échec de Ségolène Royal.
Je n’accuse pas pour ma part Nicolas Sarkozy de mensonge ou d’escroquerie. Hélas, en effet, il a redit son attachement à la loi Veil et aux autres aspects de la législation de culture de mort.
Il n’a pas remis en cause le monopole de l’éducation nationale et n’a pas affirmé le droit naturel fondamental des parents de donner à leurs enfants l’école de leur choix.
Il n’est en rien revenu sur sa politique vis-à-vis de l’islamisation de la France.
Il a martelé sa volonté de poursuivre la politique de fusion de la France au sein de l’Union Européenne.
Il s’est présenté pour ce qu’il est : un républicain partisan de l’ordre, ce qui n’est pas mal en soi, mais un républicain ne remettant pas en cause les mauvais principes de la république jacobine, notamment sur la famille et l’école.
Certes, il a tenu sur le travail des propos positifs. Il n’a cependant pas dénoncé la loi, non seulement désuète, mais mauvaise, sur la représentativité syndicale.
Il serait pervers de souhaiter qu’il échoue dans l’application de ce qu’il a manifesté de positif sur ce dernier point et sur ceux concernant la sécurité des Français.
Cela dit, il faut maintenant espérer pour notre pays la création d’un grand mouvement rénovateur de droite nationale et sociale, fidèle aux valeurs fondamentales de la morale du Décalogue et novateur dans leur défense, imaginatif dans le programme politique, rénovateur dans l’ordre des relations humaines et de l’organisation militante.
Car si le mouvement national n’est pas capable des analyses critiques et des remises en cause nécessaires, s’il continue dans son autosatisfaction, ses incantations et ses récriminations, il ira sans tarder dans un mur de lamentations moins chargé d’histoire que celui de Jérusalem !
Pour certains, il est vrai, l’important n’est-il pas de toucher encore un peu de la manne financière étatique distribuée aux partis pour moitié en fonction du nombre des élus et pour moitié au prorata du nombre de voix obtenues aux élections législatives ? Ce prorata, c’est quand même de la soupe pour la nomenklatura du parti et pour que de surprenants nouveaux Aragons maurrassiens ou néo-marxistes chantent toujours la gloire de leur Staline qui a toujours raison !
Sic transit gloria mundi.