lundi 23 avril 2007

COMMUNIQUE

L’échec du candidat de la droite nationale le mieux placé pour l’emporter est certainement dû au fait qu’il a cru pouvoir être élu en ne maintenant pas sur plusieurs points la netteté de nos positions.
Pendant longtemps il professa qu’il préférait être battu sur ses idées plutôt qu’élu sur les idées des autres. Nous l’admirions entre autres raisons pour cela.
Cette fois-ci, il est battu parce qu’il a trop accepté les idées des autres ! Sur plusieurs points, ses déclarations et même ses mots polémiques, ont été par trop contradictoires, notamment sur les questions de l’immigration, de l’intégration et de l’islam.
Malgré la similitude regrettable ou la proximité de ses positions avec celles de Nicolas Sarkozy sur le PACS, le non remplacement de la loi Veil, l’éventualité de la légalisation de l’euthanasie, la politique vis-à-vis de l’islam, j’aurais encore appelé en désespoir de cause à voter quand même pour lui s’il avait été présent en ce deuxième tour.
Sur d’autres points encore, la politique annoncée de Nicolas Sarkozy, notamment sur l’Europe et la politique étrangère, sur le respect non pas seulement des racines mais des valeurs chrétiennes ou pour le moins de la loi morale naturelle, nous sépare fortement de lui. Mes amis et moi nous serons, sauf divine surprise, dans une opposition sans concession.
Mais nous n’oublions pas non plus qu’en tous domaines, Ségolène Royal va encore plus loin dans la culture de mort, la haine de la famille et des fruits du travail.
L’idéologie jacobine, socialiste, révolutionnaire, totalitaire, haineusement anti-chrétienne et anti-nationale qui inspire sa politique, est lourde d’un grand danger de nouvelles suppressions des libertés positives et de régression économique et sociale.
A la lumière de ce qui précède, mes amis voteront selon leur intuition politique et leur conscience, jamais en tout cas pour la marxiste Ségolène Royal.
Enfin, l’évidence est établie que l’unité politique de la droite nationale ne peut plus être assurée sur le principe de l’inconditionnalité vis-à-vis d’un seul, quels que soient ses changements stratégiques.
C’est d’abord par un accord sur les idées et les exigences non négociables de la culture de vie qu’elle peut être établie et sa dynamique retrouvée.
Il faudra aussi pour cela un autre mode de relations personnelles entre les responsables des différentes organisations de la résistance nationale, hors de l’esprit de parti et de clan, dans l’Amitié Française.