lundi 23 octobre 2006

Blog notes

  • La proposition de Ségolène Royal de « contrôler » les élus par des assemblées populaires est dans le droit-fil du jacobinisme dont l’ignoble section des piques, censée représenter le peuple, « contrôlait » les députés et hurlait à la mort contre les « modérés ».
    Ce jacobinisme enfanta, on le sait, les monstruosités révolutionnaires, communistes et nazies, et particulièrement encore les comités populaires maoïstes.

    Ségolène Royal veut décidément se faire pardonner son nom et ses origines. On a déjà vu ainsi des aristocrates complexés vouloir se faire bien voir des mégères révolutionnaires. C’est toujours pitoyable mais hélas quelquefois dangereux.

  • Jean-Marie Le Pen en Vendée a parlé comme il le fallait du génocide vendéen.

    Pas plus que ceux perpétrés par les communistes de l’Ukraine au Cambodge, par les Turcs contre les chrétiens arméniens, grecs ou chaldéens, par les nazis contre les juifs, ce génocide ne doit susciter une loi de police de la pensée pour punir les imbéciles qui le nieraient.

    La vérité en histoire s’obtient par la recherche et le débat, elle n’a nul besoin d’être protégée par ce que Annie Kriegel appelait, le 3 avril 1990 dans le Figaro, « une intolérable police juive de la pensée ».

    L’histoire n’a besoin d’aucune police de la pensée, ni juive, ni arménienne, ni ukrainienne, ni cambodgienne ou vendéenne.

    Il est donc bien dommage que Monsieur de Villiers se soit prononcé dans Israël-Magazine pour le renforcement de la loi Rocard-Gayssot, en raison de laquelle on voulait d’ailleurs le poursuivre !

  • Cela dit, il y a aujourd’hui un génocide immense qui se poursuit dans l’indifférence politicienne, celui des enfants conçus à qui l’on dénie le droit à la vie.

    Contre ce génocide, on attend que Jean-Marie Le Pen retrouve sa détermination de jadis et propose la mise en œuvre d’une autre législation que celle qui banalise l’avortement et à vrai dire l’infanticide.

    Cela ne lui fera pas perdre des voix et ce n’est pas de toute façon le seul détail de ses prises de position qui l’empêchera d’être élu.

    Et quand bien même cela serait, c’est lui qui a longtemps dit que « mieux vaut être battu sur ses idées qu’élu sur les idées des autres ».

    L’on espère que Jean-Marie Le Pen n’est pas homme à vraiment changer sur les valeurs fondamentales.

  • A l’appel du Centre Charlier, la journée de Villepreux ce dimanche 22 octobre sur la résistance médiatique a constitué, tant sur le fond que dans la forme, une incontestable réussite.
    Elle a concrétisé la réalité d’une nouvelle génération de réalisateurs et orateurs de talent, assurant le renouveau de la résistance nationale et chrétienne, sans laquelle le mouvement national irait inéluctablement vers un déclin politicien.